Chaque année depuis quatre ou cinq ans les vignerons subissent des aléas climatiques violents. En 2018, c’est une attaque de mildiou, sur la fleur, consécutive à un printemps pluvieux comme jamais. Catherine Bernard sur la plaine au pied du Pic-Saint
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Chaque année depuis quatre ou cinq ans les vignerons subissent des aléas climatiques violents. En 2018, c’est une attaque de mildiou, sur la fleur, consécutive à un printemps pluvieux comme jamais. Catherine Bernard sur la plaine au pied du Pic-Saint-Loup prend cher : la grêle vient ajouter son (gros) grain de sel, 85% de la production est à terre. Elle sauve des grenaches et du cinsault. Avec Laurent, son voisin vigneron, dont elle héberge les jus dans sa cave, elle décide de rassembler leurs raisins et ça donne La Route des Crêtes. Quand on l’a goûté, on a trouvé qu’il avait une vraie gourmandise méditerranéenne, qu’il était fougueux encore, que son acidité allait lui donner une longue vie. On l’a reposé. On ne l’a pas mis à la vente tout de suite. Et puis au sortir de l’hiver, on l’a regoûté. Mazette, il s’est développé en générosité, en croquant, en jus gouleyant et vif. C’est un joli vin qui sort de son adolescence, s’étire, déploie lentement son corps musclé aux épaules arrondies. On a envie de l’essayer sur un poulet rôti, sur un lapin moutarde, sur une assiette de charcuterie à l’heure de l’apéro du genre dont on sait quand il commence, jamais quand il finit. Sur une grillade au BBQ. Et on a envie, à nouveau, de la remercier, l’impeccable Catherine Bernard.
Vin Nature.